Ces derniers jours, une douzaine de femmes et de jeunes filles iraniennes, innocentes et sans défenses, ont été victimes d’une nouvelle vague d’attaques à l’acide par une bande criminelle organisée, proche du pouvoir iranien, dans les villes de Isfahan, Kermanshah et Téhéran.
Le régime iranien tente d’empêcher toute diffusion d’information au sujet de ces crimes haineux en intimidant les familles des victimes ainsi que les infirmières et le personnel d’hôpital. Les journalistes sont pour leur part interdits de visite dans les hôpitaux ou sont soignées les victimes. Ces mesures sont révélatrices des intentions malveillantes du régime iranien à l’égard des femmes.
Ces attaques coïncident avec l’adoption d’une loi dimanche par le Parlement iranien, destinée à protéger ceux qui « corrigent » les femmes dont les comportements seraient prétendument non conformes à l’Islam.
Nous exprimons notre plus profond soutien aux familles des victimes de ces actes abominables et appelons les organisations de défense des droits de l’homme ainsi que les défenseurs des droits des femmes à condamner sans réserve de telles atrocités.
Le silence de la communauté internationale face à ces crimes, sous quelque prétexte que ce soit, constitue, en réalité, un soutien au régime des mollahs et à la continuation de tels agissements.
Ces crimes contre les femmes, conjugués au nombre croissant d’exécutions capitales ( plus de 1000 depuis l’arrivée au pouvoir de Rouhani) démontrent l’urgence d’amener sur la table du Conseil de sécurité de l’ONU, le problème des violations systématiques des droits de l’homme en Iran. Les auteurs de ces violations doivent être poursuivis en justice, condamnés et punis.
Iran: Strong condemnation of organized acid attacks on women for ‘mal-veiling’
In recent days, dozens of Iranian women have been victims of a new wave of acid attacks by organized criminal gangs affiliated to the government in cities of Isfahan, Kermanshah and Tehran.
The Iranian regime is trying to prevent spread of reports about these heinous crimes by intimidating the families of the victims and hospital nurses and staff. Journalists are prevented from going to hospitals to see the victims. These measures unveil the ominous intentions of the regime to allow these attacks to continue. The attacks have coincided with the passage of a law adopted on Sunday in the Majlis (parliament) designed to protect those who “correct” women deemed to be acting in an “un-Islamic” way.
We express our deep sympathy with the victims of this catastrophe and call on all human rights bodies and women rights defenders to condemn these cruel atrocities. The silence of the international community silence in the face of these brutalities under whatever pretext is tantamount to encouraging the mullahs’ regime and leaving the path open for it to continue these crimes in Iran.
These crimes against women alongside the rising number of executions (over 1000 after Rouhani became president last year) make it even more vital to refer the dossier of savage and systematic violation of human rights in Iran to the UN Security Council. Those responsible for these crimes including splashing acid on innocent and defenceless women and young girls must be put on trial and punished.