Enfant, je rêvais d’être cow-boy . Aujourd’hui, je fais de la politique, parce que je n’ai pas pu devenir cow-boy. G. Deprez
Mon village natal, Noville, a été complètement bombardé et détruit.
Il a été le théâtre de combats violents entre les défenseurs américains encerclés à Bastogne et les assaillants allemands.
J’ai passé mon enfance dans des baraquements, avant la reconstruction.
Ma famille a connu un drame terrible puisque mon père et son frère ont été fusillés par des troupes irrégulières de l’armée allemande.
Je crois que c’est cet événement qui m’a marqué le plus et qui est à la base de mon engagement européen.
Si on ne fait pas l’Europe, le continent européen peut à n’importe quel moment revivre l’horreur que l’on a connue.
Comme tout ardennais de l’époque, j’ai fait mes études primaires dans l’école du village.
Il y avait un seul instituteur remarquable pour les six classes.
Après des humanités gréco-latines au petit Séminaire de Bastogne, je suis allé à l’Université Catholique de Louvain.
J’ai commencé par une candidature en philosophie et lettres puis j’ai fait une licence et un doctorat en sociologie.
J’ai pris d’abord une orientation académique; j’avais envie de devenir professeur d’université et l’idée m’est passée quelque temps après.
Progressivement, je me suis engagé dans la vie politique.
Après avoir travaillé dans un cabinet ministériel, je suis devenu, en 1981, le président du PSC, fonction que j’ai exercée durant 15 années.
Après quoi, j’ai fondé le MCC: Mouvement des Citoyens pour le changement. Je suis toujours Président du MCC et vice-président du MR.
De 1984 à juin 2010, j’ai été Parlementaire européen. Ensuite, de 2010 à 2014, j’ai assumé le mandat de Sénateur avant de revenir au Parlement européen pour la législature 2014-2019, au sein du groupe ALDE. J’y siège dans les commission Budget et LIBE.