Le Parlement Européen vient tout juste de voter quatre demandes de contributions financières via le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation afin de venir en aide à 2498 travailleurs belges victimes de licenciements collectifs en 2013-2014 par plusieurs grosses entreprises présentes en Belgique dans le secteur sidérurgique, du verre, et de la construction de machines de chantier.
Ces contributions européennes s’élèvent à 5,136 millions EUR. Elles concernent 1285 ex-travailleurs d’ArcelorMittal à Liège, 1030 de Caterpillar à Gosselies, 708 de Duferco-NLMK dans deux usines en Hainaut et 257 de Saint-Gobain Sekurit à Auvelais.
Le but de ces aides européennes est de permettre de cofinancer différents programmes permettant la remise à l’emploi de toutes ces personnes licenciées : accompagnement dans la recherche d’emploi, diversification des possibilités de formation, soutien à la création d’entreprises (starter), etc.
En tant que coordinateur du groupe ALDE pour la commission des budgets du Parlement Européen qui est l’organe compétent pour ce type de demandes, j’ai suivi de très près le parcours de ces dossiers de contributions financières européennes et je suis heureux d’avoir pu apporter leur apporter mon soutien. Bien sûr, elles ne remplaceront pas l’emploi que tous ces travailleurs ont perdu mais j’espère qu’elles pourront les aider à faire face aux difficultés qu’elles traversent. La priorité est d’aider ces travailleurs à retrouver un emploi grâce à une formation adaptée et à la reconnaissance des aptitudes et des compétences qu’ils ont acquises au long de leur carrière professionnelle. C’est à cela que doit servir l’aide apportée par la Fonds d’ajustement à la mondialisation.