Discours prononcé au Parlement européen le 2 mars 2016, à l’occasion de la visite de Madame Maryam Rajavi, présidente-élue du Conseil national de la résistance iranienne.
Ladies and Gentlemen,
I am pleased to chair this meeting organized by Friend of Free Iran and to welcome, for the occasion, Madam Maryam Rajavi, President of the Iranian resistance.
Madam Rajavi we are very pleased to have you among us today. Madam, we very much respect your leadership of the democratic opposition which has made a lot of sacrifices for their people and for this reason you have the support of many members from different political groups in this Parliament.
I am also delighted to have Mr Patrick Kennedy with us today. He was a member of the US Congress for over 16 years and he is a strong supporter of the Iranian opposition. I wish to thank Mr Kennedy to have accepted our invitation.
Chers collègues,
Nous sommes très préoccupés par la situation des droits de l’homme en Iran. Les Gouvernement occidentaux ont longuement négocié pour obtenir un accord avec l’Iran sur la question du nucléaire. C’est une bonne chose car cet accord met au moins un terme à la volonté du régime de développer la bombe nucléaire. Mais nous ne devons pas oublier que c’et le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) qui a révélé le programme nucléaire secret de l’Iran en aout 2002. Le régime iranien n’a pas été transparent à ce sujet et a gardé ce programme secret pendant de nombreuses années. Mais grâce au CNRI sous la conduite de Madame Rajavi, le monde a pu le découvrir et maintenant nous avons cet accord sur le nucléaire iranien.
Malheureusement, les médias internationaux et les gouvernements occidentaux ne mentionnent pas le rôle majeur joué par l’opposition des Moudjahidines du peuple.
Un autre aspect qui n’est jamais mentionné dans les médias est le fait que le régime n’a pas soudainement décidé de devenir normal et modéré. En réalité, c’est la pression des sanctions internationales qui a forcé le leader de la République Islamique d’Iran à accepter cet accord nucléaire afin d’éviter un nouveau soulèvement comme celui de 2009.
Ce qui préoccupe beaucoup d’entre nous dans ce Parlement, c’est l’attitude de l’Union européenne et des Gouvernements européens qui ferment les yeux sur les violations des droits de l’homme en Iran.
Sous la présidence du prétendu modéré Mr Rouhani, plus de 2300 prisonniers ont été pendus en plus au moins deux ans et demi.
Au final, 1000 personnes ont été exécutées en 2015. Plusieurs lois répressives ont été adoptées contre les femmes et ont fortement restreint leurs droits. Les minorités religieuses comme les Chrétiens et les Bahaïs ont été persécutées.
Mais qu’entendons-nous lorsque les leaders et les ministres européens se rendent en Iran ? Ils parlent juste de business. Cette attitude n’est pas bonne pour l’image de l’Europe. C’est pourquoi nous, au Parlement Européen, devrions agir en tant que défenseur des valeurs européennes de promotion de la démocratie et nous devrions également être un exemple pour nos Gouvernements.
J’ai eu ces derniers temps, quelques moments de réel contentement: il y a 2 semaines, 18 ou 19 de mes collègues de la commission des affaires étrangères ont posé un grand nombre de questions au ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, sur les violations des droits de l’homme en Iran. Ils se sont également interrogés sur l’alliance entre l’Iran et la Russie ainsi que sur les politiques destructrices de l’Iran en Syrie. Cette rencontre a été vraiment un choc pour le ministre iranien des Affaires étrangères car il ne s’attendait pas à faire face à tant de questions et de critiques.
Nos gouvernements devraient déclarer que toute intensification des relations avec l’Iran doit être conditionnée à la fin des exécutions publiques et à une nette amélioration des droits de l’homme.
Si les gouvernements européens sont tellement optimistes quant à ce régime, pourquoi ne pas les tester?
Le test est de mettre fin à la répression. Si ils se prétendent être plus modérés, ils devraient agir comme tel. On ne peut pas prétendre être un libéral et modéré, et au même moment continuer à soutenir un dictateur en Syrie. Tant que Bachar el-Assad est au pouvoir, il y aura toujours plus de pertes de vies humaines et de plus en plus de gens rejoindront des groupes extrémistes comme Daesh. Bachar el-Assad doit s’en aller. Toutefois, l’Iran et M. Rouhani ou son ministre des Affaires étrangères Zarif qui étaient au Parlement européen il y a quelques semaines, ils ont tous ouvertement soutenu Bachar al-Assad.
In conclusion, we call on our European leaders to put pressure on Iran to respect human rights and women rights, to free political prisoners and to stop supporting terrorism and especially to stop supporting Bashar Al-Assad.
I also think that our European leaders should start a dialogue with the Iranian opposition. The biggest fear for the Iranian regime is Mrs Rajavi and her movement. The rocket attacks against camp liberty residents who are defenceless, is a strong indication of this.
Our European governments should not put all their eggs in the basket of the mullahs. They should side with the people of Iran who want democracy and recognise this resistance.
Now I will give the floor to …..