Savez-vous que�..

A l�initiative de G�rard DEPREZ, le parlement a approuv� le jeudi 3 avril une proposition de loi visant � p�naliser la cyberpr�dation ou le leurre et la manipulation d�enfant sur internet � des fins criminelles ou d�lictueuses (agression sexuelle, exhibitionnisme, pornographie enl�vement, agression physique, incitation � la haine, recrutement terroriste, recrutement sectaire, d�tournement de donn�es personnelles,�).

Le dispositif propos� pr�voit que l�adulte qui communique par internet avec un mineur av�r� ou suppos�, en dissimulant ou en mentant sur son identit�, son �ge, sa qualit� ou par tout autre stratag�me, en vue de faciliter la perp�tration � son �gard d�un crime ou d�lit, sera puni d�un emprisonnement de 3 mois � cinq ans.

En effet, les cyberpr�dateurs consid�rent la traque d�enfants comme une chasse et un jeu. Ils utilisent de nombreuses ruses pour entrer en contact avec les mineurs sur Internet. Ils se cr�ent de fausses identit�s pour participer aux discussions sur les forums et les r�seaux sociaux, demandent la discr�tion sur leurs �changes, d�veloppent une relation avec l�enfant en comblant ses besoins �motifs ou l�attirent tout simplement en lui offrant des cadeaux ou un avantage quelconque.

Ces pr�dateurs consacrent beaucoup de temps, souvent plusieurs mois, � briser les barri�res d�fensives d�un enfant. L�ambition de la proposition est donc de s�attaquer en amont � ces pr�dateurs, c�est-�-dire durant la phase de manipulation, au moment o� ils tentent d�attraper les victimes dans leurs filets.

La proposition s�inspire, en partie, du mod�le canadien qui, depuis 2002, a inscrit dans son code criminel de nouvelles infractions relatives au leurre de mineurs sur internet � des fins criminelles ou d�lictueuses. En vertu de cette nouvelle modification l�gislative, les services de police canadiens ont pu commencer � recueillir et � d�clarer des affaires de leurre d�enfants et ont �galement pu �tre proactifs, dans ce domaine, en menant de nombreuses infiltrations sur internet.

Pour G�rard DEPREZ, il est n�cessaire de prendre des mesures fortes permettant de prot�ger les enfants des risques li�s � l�utilisation des technologies en ligne.

Le mot de G�rard Deprez

Panne technique, d�sert industriel
[06 mai 2013]

Le Parlement des Animateurs du MCC a organis� en mars � Tournai une passionnante matin�e de r�flexion sur l�avenir de l�enseignement technique et professionnel. Les orateurs �taient de haut niveau, l�assistance particuli�rement attentive, les d�bats stimulants.

Voyons d�abord les constats.

1. Trop d��l�ves quittent l�enseignement avec un niveau de formation insuffisant : 15 % des jeunes Wallons n�ont pas termin� leurs �tudes!

2. Au niveau secondaire, le nombre d��l�ves qui s�orientent vers les fili�res techniques et professionnelles est en diminution constante. Cons�quence logique : de nombreux postes de techniciens et d�ouvriers qualifi�s (soudeurs, �lectriciens, �) restants vacants.

3. Au niveau sup�rieur, les �tudiant(e)s s�orientent tr�s majoritairement vers les sciences humaines, sociales et de la sant�. Pour l�ann�e 2008-2009, les �tudiants en sciences ne repr�sentaient pas 20% du total.

4. D�j� aujourd�hui, notre pays manque cruellement d�ing�nieurs civils : on estime � 5000 les postes d�ing�nieurs vacants dans les entreprises. Le nombre de dipl�m�s diminue d�ann�e en ann�e.

5. Tant au niveau secondaire qu�au niveau sup�rieur, les jeunes filles sont quasiment absentes des fili�res scientifiques et techniques (� l�exception notable des disciplines li�es � la sant�).

Et, pendant ce temps �. que font les politiques responsables de l�enseignement ? Si vous faites avec moi un effort de m�moire, vous vous souviendrez certainement de trois � faits � marquants. Celui du d�bat lanc� par le ministre Nollet sur la suppression des devoirs � la maison ; celui toujours actuel du d�cret / inscriptions dont les effets positifs sont inversement proportionnels aux ennuis provoqu�s ; celui, plus r�cent, du projet de d�cret du Ministre Marcourt sur l�organisation de l�enseignement sup�rieur, m�lange sournois de confinement provincial et de mise sous tutelle de l�enseignement sup�rieur libre. Triste performance, vous en conviendrez.

Alors que faire ?

1. Il faut sensibiliser la population � l�existence des m�tiers � en p�nurie �, dont la plupart requi�rent des qualifications d�ordre technique ou professionnel.

2. Il faut remettre � plat certains d�crets dont les dispositifs ont pour effet de d�courager les parents d�orienter leurs enfants vers les fili�res scientifiques, techniques et professionnelles.

3. Il faut mener campagne aupr�s des jeunes filles pour les convaincre qu�elles peuvent exceller dans certains m�tiers (g�nie civil, informatique, t�l�com, �)

4. Les �tablissements sp�cialis�s dans les fili�res techniques doivent am�liorer leur image, mieux encadrer les �l�ves et faire conna�tre leurs succ�s dans l�acc�s � l�emploi pour leurs dipl�m�s.

On dit partout que notre pays et, plus g�n�ralement, toute l�Europe, a besoin de se r�industrialiser. Comment pourra-t-elle le faire si elle manque d�ing�nieurs, de techniciens, d�ouvriers qualifi�s ?

G�rard DEPREZ
S�nateur
Pr�sident du MCC
Ministre d�Etat

CHARGES FRANCHES Par Gérard DEPREZ

Les éditions du Rhino ont publié un livre intitulé « Charges Franches », dont je suis non seulement le signataire, mais le seul auteur.

Ce livre comporte une petite cinquantaine de textes qui ont été initialement publiés dans le journal que le MCC édite quatre fois par an à l’intention de ses adhérents.

Mis ensemble, dans l’ordre chronologique de leur parution, ils constituent une sorte de chronique de la décennie 2000-2010, tels qu’ils ont été vus, vécus, analysés, par le fondateur du MCC qu je suis.

Le lecteur y trouvera des analyses, des prises de position, mais aussi des coups de gueules et à l’occasion, des coups de bâtons. Parfois, comme je le dis dans la préface « le ton est assez raide et la charge franche. Ardennais de souche, je suis davantage porté sur le salé que sur le sucré », et davantage sur l’avenir que sur le passé, pourrait-on ajouter.

Chacun des textes est, en effet, précédé d’un commentaire actuel qui le nuance, le resitue ou en confirme la pertinence pour le futur. Bien sûr la soudaineté des derniers événements politiques ne m’ont pas permis de les évoquer : quand Alexander De Croo s’est mis à fuguer, le livre était déjà sous presse. Il reste que je n’ai rien à retirer au diagnostic que je pose dans le livre : il faut une nouvelle réforme de l’Etat, et je suis las de la position purement défensive des Francophones. Je veux un plan A pour l’avenir, pas un plan B !

Le livre est téléchargeable sur le site du MCC : www.lemcc.be

Gérard DEPREZ

 


 

 

 

MERCI !

55.000 fois MERCI.
J'ai le plaisir de vous faire savoir que vous �tes plus de 55.000 �lecteurs � avoir vot� pour moi aux �lections europ�ennes de mai 2014.

Je m'efforcerai, par mon travail au Parlement europ�en, de m�riter la confiance que vous m'avez t�moign�e.

Je vous remercie de tout c�ur pour votre soutien.

G�rard DEPREZ

 

G�rard Deprez �tait l�invit� de Matin Premi�re sur la RTBF le jeudi 3 avril

"La priorit� des priorit�s c�est de recr�er de la croissance pour cr�er des emplois et, parall�lement et de mani�re �quilibr�e, de continuer � assainir les finances publiques".

Extraits de l�interview de G�rard Deprez par Bertrand Henne

1. Projet de loi sur le choix du nom de famille

Aujourd�hui et depuis longtemps, le p�re et la m�re n'ont pas le choix. On a v�cu comme cela pendant des si�cles et cela ne semblait poser de probl�me � personne. Or, avec ce projet de loi, quatre possibilit�s vont s'offrir aux parents : le nom du p�re, le nom de la m�re, le nom du p�re et de la m�re ou le nom de la m�re et du p�re. Bref, au bout de quelques g�n�rations, cela va faire un solide fouillis g�n�alogique. Ce qui va poser probl�me pour tous les actes juridiques.
Par ailleurs, s'il n'y a pas d'accord entre les parents, c'est le nom du p�re qui s'impose et donc, il suffit que le p�re dise 'Je ne suis pas d'accord', pour que ce soit son nom qui s'impose. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire qu'avant personne n'avait le choix. Maintenant, il y a th�oriquement un choix, mais le p�re � un droit de veto.
O� est le progr�s si on donne un droit de veto au p�re ?
Vouloir r�gler ce probl�me � ce rythme, dans cette esp�ce de cafouillage parlementaire, objectivement, cela ne se justifie pas.

2. Proposition du MR sur la continuit� des services publics Il ne s'agit pas d'interdire les gr�ves sauvages, d'ailleurs les syndicats ne sont m�me pas capables de les interdire alors que c'est leurs membres qui les pratiquent dans un certain nombre de cas. Je trouve que la gr�ve sauvage, ce n�est pas dans les proc�dures, c'est une technique dans laquelle on prend sans pr�avis les gens en otage. Cela contribue � donner une mauvaise image des transports publics. Il faut dissuader cela et c'est l'esprit de la proposition qui pr�voit une p�nalisation de ceux qui en sont les auteurs.

3. R�vision de la constitution et article 195 Soyons clairs, pour le MR, on vient de finaliser la sixi�me r�forme de l'Etat, il est question de la mettre en �uvre. On aura besoin de la prochaine l�gislature pour la mettre en �uvre et d'ailleurs certains disent que certains gouvernements n'ont pas fait beaucoup d'efforts pour cr�er les conditions dans lesquelles elle pourrait �tre mise en �uvre dans de bonnes conditions. Je n'en dis pas plus. La priorit� des priorit�s c�est de recr�er de la croissance pour cr�er des emplois et, parall�lement et de mani�re �quilibr�e, de continuer � assainir les finances publiques pour que la charge de la dette n��crase pas toutes volont�s de faire quelque chose de positif.

4. R�forme fiscale L�approche du Mr en mati�re de r�forme fiscale qui dit : travaillons sur la quotit� exon�r�e d�imp�ts jusqu�� un certain niveau, de mani�re telle que ce soient les bas et les moyens revenus qui en profitent, tous les partis sont d�accord l�-dessus. Tout le monde est d�accord pour dire que c�est sur cette base-l� qu�on va travailler. Je constate que le MR a donn� le ton et il a donn� l�angle par lequel on va fera la prochaine r�forme fiscale. Au-del� de la pol�mique concernant les chiffres, les �conomistes les plus s�rieux vous diront que vous ne pouvez pas �valuer une r�forme fiscale tant que vous n�avez pas �valu� les effets retours, c�est-�-dire les effets positifs qui vont d�couler du fait qu�on va donner un pouvoir d�achat suppl�mentaire � un certain nombre de cat�gories professionnelles.

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  Gérard DEPREZ, Sénateur, Président du MCC. 50 rue de la Vallée, 1000 Bruxelles. Tél: 02/642 29 99 - Fax: 02/642 29 90.