Dimanche 14 octobre 2007, Gérard Deprez est l'invité
de La Une pour l'émission "Mise au point".
Pascal Maroy a choisi d'évoquer en direct la question suivante
:
"La Belgique déjà enterrée à l'étranger?"
.
Pour en parler, sur le plateau d'Olivier Maroy, sept personnalités
: Gérard Deprez (en tant que Député européen),
Etienne Davignon (Ancien Commissaire européen), Jean Quatremer
(Journaliste à "Libération"), Rudi Thomaes
(Administrateur délégué de la FEB), Philippe
Suinen (Administrateur général de l'Agence wallonne
à l'exportation), David Rennie (Journaliste à "The
Economist"), et Roland Siegloff (Journaliste à l'agence
de presse DPA).
Ont été évoqués notamment la tonalité
des reportages de ces dernières semaines sur la crise politique
belge dans les media étrangers ainsi que l'impact éventuel
de la crise en termes d'investissements et d'exportations belges.
Gérard Deprez a en particulier insisté sur la responsabilité
générale des media dans l'instauration dans les mentalités
d'une espèce de "névrose du pire" : tout
se passe comme si chacun jouait à se faire peur, à
annoncer dans telle conférence la fin imminente de la Belgique,
à décrire dans tel article l'évaporation du
pays,....
Il a également pointé le phénomène
particulier selon lequel, actuellement, une minorité sécessionniste
donnait le ton, alors que la majorité fédéraliste
ne parvenait pas à exister efficacement dans le débat.
Gérard Deprez n'a pas manqué enfin de souligner l'importance,
pour l'avenir du pays, de réajuster notre fédéralisme
et d'imaginer les modifications organisationnelles nécessaires
pour laisser une chance de voir se concrétiser le souhait
d'une grande majorité de Belges de continuer à vivre
ensemble.
Avec, comme toujours, les excellentes caricatures de Pierre Kroll
pour épicer le débat.
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